Partie 1 Et voici la suite de mon périple franco-british! Je vous avais quitté dans ma spirale auto-flippé de l’anxiété suprême pré-avion, puis en fait non, tout s’est bien passé, je suis restée étonnamment calme alors que le trajet en avion a été particulièrement agité (du genre le signal de ceinture qui ne s’est pas éteint une seule fois avant au moins 1h de trajet, meeeerciii Baaaach). Aucun incident (si ce n’est qu’à peine sortie de l’aéroport, j’ai fait tombé ma carte d’identité sans m’en apercevoir, heureusement que la dame qui marchait derrière moi s’en est aperçu...) J’ai à peu près tout compris quand je devais échanger avec d’autres personnes, j’ai tout trouvé du premier coup, et je suis arrivée à Newcastle en un seul morceau! Nous étions hébergés chez des amis déjà sur place le temps de trouver un appart’ et nos repères. Une colloc’ à 5, ce fut funky, heureusement qu’ils étaient là! J’ai donc fêté mes 27 ans en Britannie, avec mon premier full English-breakfast et plus tard un cocktail martini pastèque je-sais-plus-trop-quoi trop bon et une pizza chez Jamie Oliver, pas vraiment sûre de ce qui était en train de se passer, un peu (beaucoup en fait... vraiment beaucoup) à côté de la plaque, mais contente! Notre première inquiétude fut que certaines agences, n’étant pas fans du fait que nous étions français sans historique bancaire dans le pays, ni garant Anglais, nous demandaient comme garantie en plus de la caution, trois mois de loyer (faites le calcul, oui, en gros ils nous demandaient de sortir environ 3000€ d’un coup). Mais nous savions que certaines agences ne fonctionnaient pas comme ça (ou tout du moins, certains propriétaires), et coup de bol, au bout d’un mois, un appart’ trop cool, un propriétaire Italien vivant en France, notre dossier lui plaisait (malgré le fait que je n’avais pas d’emploi, ce qui était aussi un frein pour certaines agences, qui me proposaient même de ne pas mettre mon nom sur le bail pour aider...) Et ce fut le jackpot! Un grand appart’ (suffisamment pour accueillir deux gens, on vous attend hein, c’est quand vous voulez), suffisamment isolé de la ville mais juste à côté du métro! Bon je passe l’étape ou forcément, après un mois aussi intensif en comparaison à une année plutôt calme, mon corps à décidé de me mettre un petit coup-de-pied balayette dans ma face et de me lâcher. Une fois installés j’ai pu prendre le temps d’atterrir réellement, n’ayant pas de boulot et ayant l’anglais un poil plus fluide que le topain, je me suis occupée de gérer les trucs débiles du genre électricité, eau, médecin, assurance... Ouais, on a une vraie cuisine <3 Français, de ce côté là, soyez rassurés, ce n’est pas plus simple ici, c’est tout pareil que chez nous (vous savez la logique du «c’est le nom de votre conjoint sur le contrat donc je peux rien vous dire il faut que vous me le passiez pour qu’il vous autorise à parler en son nom»). Par contre ici, il y a moins de pigeons, pour la simple et bonne raison, qu’ici, il y a des mouettes, beaucoup de mouettes. En bonne française, et en bonne Moi tout simplement, j’ai râlé, pas mal de fois. J’ai aussi eu ma première expérience d’incompréhension totale face à un Geordie (un peu comme nos Chti’s à nous) adorable, qui faisait du porte à porte pour récolter de l’argent pour un refuge d’animaux, je-n’ai-pas-compris-un-seul-mot-de-son-speech, à part au début quand il a fait l’effort de la conversation, j’ai fini par balbutier avec un grand sourire comme quoi j’étais désolée mais je n’avais pas de sous n’ayant pas de travail, bonne journée bisous. Et puis voilà, petit à petit les repères se sont pris, on a eu pas mal de week-end occupés à acheter des trucs à droite à gauche (oui, ils ont un Ikéa à Newcastle), notre appartement ressemble maintenant à quelque chose, je cherche toujours du boulot actuellement mais tout se passe bien, le froid est là mais on a encore du soleil presque tous les jours au moins une fois dans la journée, j’ai réussi à trouver des contacts avec des modèles et avec une agence de mannequins histoire de pas perdre la main côté photo de gens et je suis entrée dans le clan des possesseurs de Bullets Journals (et je kiffe). On se promène presque tous les week-ends, on se trouve en fait à 20 minutes en métro de la côte donc c’est plutôt sympa. Bref, je suis contente, on est contents, un peu comme au pays des Bisounours! (qui en anglais se dit Carebears, c’est pour votre culture générale, c’est cadeau!) Pour me rattraper de toutes les photos dégueu faites au téléphone, je vous met quelques photos carte postales faites avec un vrai appareil cette fois!
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